L'hôtel d'application du lycée de Gascogne s'habille de neuf

La rénovation de l'hôtel d'application du lycée de Gascogne, à Talence (33), s'avérait indispensable, comme l'explique le proviseur Michel Sarrazin. "C'était un produit vintage, avec notamment des lavabos à colonne et des bidets. En outre, il n'était pas plus aux normes. Si bien que nous n'avions pas demandé son classement, jusque-là, en 2 étoiles."

Le conseil régional d'Aquitaine a investi 320 000 € et l'école hôtelière 10 000 € pour rénover le bâtiment mitoyen du lycée. Les 32 chambres ont été livrées le 6 octobre dernier, après cinq mois de travaux. Le classement est désormais en cours. Réparties sur trois niveaux, les chambres 20 m2 sont insonorisées, dotées de salles de bains avec douche à l'italienne et d'une baignoire pour la grande suite de 40 m2. Le décor, signé par l'agence bordelaise Berdet, a utilisé le vert pomme, le violet et le turquoise, ou encore des troncs de bouleaux stylisés en tête de lit. Excepté le téléphone et le petit téléviseur à écran plat, le mobilier a été renouvelé pour un montant de 50 000 €. 

Depuis 2000, le professeur d'hébergement Odile Granier s'occupe à temps plein de l'hôtel de Guyenne, où se relaient du lundi au vendredi les élèves de terminale de bac techno et de BTS hôtellerie. Elle précise : "En 2013, le taux d'occupation était de 66 % pour un chiffre d'affaires de 98 000 €. Nos clients sont surtout des actifs amenés à travailler dans ce secteur riche d'universités, de laboratoires de recherche, d'industries." Une clientèle qui, à hauteur de 36 %, réserve sur le site de l'établissement, mais qui passe aussi par le site HRS, destiné aux voyageurs d'affaires. Tarifs : à partir de 58 € pur une chambre deux personnes et 70 € pour une chambre supérieure, suite ou familiale jusqu'à quatre personnes. L'hôtel d'application dispose en effet du wifi gratuit, d'un parking privé et de trois salles de conférences d'une capacité de 10 à 40 personnes. La prochaine étape pour Odile Granier : être référencé sur Booking.com. "On y travaille", conclut-elle.