Le titre-restaurant prépare sa dématérialisation

Les quatre principaux émetteurs de titres-restaurants - Edenred, Groupe Chèque Déjeuner, Services Avantages et Récompenses et Natixis Intertitres - viennent d'annoncer la création de Conecs, une société en charge des modalités techniques du futur titre-restaurant dématérialisé.

Publié le 02 août 2013 à 11:46

Conecs est une nouvelle société créée par Edenred, Groupe Chèque Déjeuner, Services Avantages et Récompenses et Natixis Intertitres. Son capital est détenu à parts égales par les quatre associés. Elle a pour mission de mettre en place une infrastructure technique dédiée à la gestion des transactions électroniques du titre-restaurant dématérialisé. L'objectif est de proposer une carte qui fonctionne dans les terminaux de paiement sans avoir besoin de les changer ou les modifier. La solution, utiliser les normes et fonctionnalités du groupement des cartes bancaires, en veillant à séparer les flux, et établir chaque jour deux relevés, l'un pour les cartes bancaires et l'autre pour les titres-restaurants.

Un décret d'ici la fin de l'année

Conecs a donc intégré le groupement des cartes bancaires CB, qui a dû modifier ses statuts le 28 juin 2013 pour créer un second collège au côté des établissements bancaires afin de pouvoir accepter, en tant que membres, les émetteurs de titres-restaurant dématérialisés. Ce rapprochement facilitera l'accès au parc des terminaux de paiement électronique, en coordination avec les établissements financiers, et créera une ergonomie similaire à celle des cartes bancaires pour les utilisateurs et les commerçants. Reste encore à définir les modalités d'utilisation de ce titre-restaurant dématérialisé. Une troisième réunion de concertation sur ce sujet, organisée par les pouvoirs publics, s'est tenue le 16 juillet. Les termes du décret qui encadrera les conditions d'utilisation de ces titre-restaurant dématérialisés ont été présentés à l'ensemble des parties prenantes. Quelques points restent en discussion mais le texte devrait être finalisé et publié d'ici la fin de l'année. Vincent Toche, président de Conecs, précise qu'il "est important d'être vigilant pour qu'il n'y ait pas trop d'écarts entre les conditions d'utilisation du titre-restaurant papier et dématérialisé, afin de permettre à ce dernier de se développer."

En 2012, 120 000 entreprises - dont 60 % de petites entreprises - ont eu recours au titre-restaurant pour leurs salariés, ce qui représente 3,5 millions de titre utilisées par jour travaillé (sur une base de 220 jours) qui peuvent être utilisées dans les 180 000 établissements affiliés (restaurants, traiteurs, etc.).


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Publié par Pascale CARBILLET



Commentaires
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le mexicain

samedi 3 août 2013

quid des nouvelles commissions puisqu'il y aura dématérialisation et le logiciel installé sur le TPE sera t'il gratuit ? et le temps des remboursements sera t'il plus court puisqu'il n'y aura plus de manutention ?
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Phil

samedi 3 août 2013

Personnellement nous n'accepterons aucune complication informatique supplémentaire ; le chèque fonctionne très bien, pas besoin de complexifier encore ; trop c'est trop
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Agopig

dimanche 4 août 2013

Espérons que l'utilisation des tickets Resto sera mieux contrôlée !!
Combien d'utilisateurs s'en servent en respectant la législation ?!?(pendant la journée de travail et pas le s'orienter amis ou en vacances !!)
Nous ce qu'on constate, c'est que les gens abusent de cet avantage et préfèrent compléter la note en espèce sans laisser un centime de pourboire...
Je vois plus trop l'avantage de les accepter quand on fait le calcul des commissions...

Avec cette dématérialisation des tickets Resto, j'aurai aimer voir un contrôle plus important sur leur utilisation, comme par exemple le blocage de la carte pendant les congés payés, les repos ou les rtt des salariés !
Ben tiens ! À l'instant, une dame vient de me demander si ce soir elle pouvait réserver pour elle et sa famille (6 personnes) et si nous prenions les ticket restaurant le soir...
Pour rappel, l'employeur finance entre 50 et 60 % du titre et le salarié ne paie pas d'impôt sur le revenu sur cette somme...
Quid de la concurence déloyale pour celui qui acceptera ces clients qui d'après les dires de cette dame n'ont que ça pour payer leur restaurant !

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