Périgueux
Deux ans après l'avoir vendu, le patron du Bouchon s'offre à nouveau le Texas Café. Objectif : en faire un bar à tapas, complémentaire de son restaurant, et diversifier ainsi son offre.
La petite rue tranquille de la Sagesse a connu vers le 15 avril dernier une nouvelle animation. Bernard Vidal, propriétaire du restaurant réputé Le Bouchon (ouvert en 1997, 50 couverts, 4 salariés, 1,40 MF de CA pour une cuisine bistrot, tendance périgourdine) a racheté "son" Texas Café.
Un bar, dont il était propriétaire en 1991, qu'il avait cédé en 1997, et qui était à nouveau disponible sur le marché.
"Avec Frank Thébault, mon associé, nous avons décidé de recommencer l'aventure du Texas, explique-t-il, mais avec une nouvelle orientation." Le concept, qui a nécessité au total 900 000 francs d'investissements, dont 350 000 en travaux d'aménagement, a permis la création de 5 emplois, en concevant un bar à tapas dans la plus pure tradition ibérique.
Ouvert uniquement en soirée, il sert des boissons et des amuse-gueules, dans une ambiance festive. A 20 mètres l'une de l'autre, les deux enseignes sont tout à fait complémentaires, l'une servant de produit d'appel pour mieux profiter de l'autre.
Tapas et saucissons
"Les clients peuvent prendre un verre à 20 mètres de chez nous, de bonne heure, s'ouvrir l'appétit, détaille le dirigeant. Ensuite, ils passent à table au Bouchon pour déguster nos spécialités, qui vont du Tablier de sapeur lyonnais au Confit sarladais. Ou bien le contraire, manger d'abord, pour terminer la soirée en face..." Gérés par une SARL au capital de 800 000 francs, les établissements ont une direction commune, Le Texas, devant à court terme se hisser à 1,50 MF de CA.
"Le premier Texas Café était tourné vers une restauration rapide à tendance tex-mex", se souvient Bernard Vidal, qui est aidé dans ses affaires par son épouse Valérie. Nouvelle et populaire il y a neuf ans, la formule est depuis passée de mode. "L'endroit périclitait doucement avec mon successeur. Le lieu était fermé depuis un mois. En l'ayant racheté, je ne compte pas faire la même erreur, et je crois qu'il faut faire du neuf, attirer par la nouveauté. Un bar à tapas m'a donc semblé tout indiqué, et me permet de dynamiser Le Bouchon."L'endroit est chaleureux, branché, digne des ruelles de Barcelone où l'on trouve bon nombre de ses semblables. Il y a deux salles, avec comptoirs, des mange-debout pour grignoter des tapas chaudes ou froides, et des vins de tous les pays.
Bernard Vidal (à droite) aux côtés de son associé, Franck Thébault, est le propriétaire du Bouchon et a racheté Le Texas Café.
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L'HÔTELLERIE n° 2664 Hebdo 4 Mai 2000
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