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Les entreprises préfèrent attendre la date butoir

Selon la sixième enquête menée par Cap Euro, l'observatoire de la chambre de commerce et d'industrie de Paris, il semblerait que les entreprises, qu'il s'agisse des PME ou du commerce de détail, préfèrent attendre l'échéance du 1er janvier 2002 pour mettre en place l'euro.

A l'évidence, l'euro ne constitue pas la première priorité des commerçants. En fait, ils attendent la mise en circulation de la monnaie fiduciaire.
Le nombre de commerçants qui pratiquent le double affichage est même en régression depuis la dernière enquête qui a eu lieu en octobre 1999, car ils ne sont plus que 38 % (contre 41 % auparavant) à le faire. En outre, on constate une diminution du double affichage sur la quasi-totalité des produits, au profit d'une sélection des produits les plus vendus. Ce phénomène serait dû à la complexité que cela représente pour le commerçant.
En ce qui concerne les moyens de paiement, le nombre de demandes de paiement par chèque ou par carte bancaire en euros reste marginal, plus particulièrement pour les commerces de détail qui emploient moins de 10 salariés. On constate à cet égard une forte corrélation entre le fait d'avoir reçu des chèques en euros et le degré de connaissance précise des règles de conversion.
"Le commerçant de proximité constate le peu d'intérêt des consommateurs pour leur nouvelle monnaie. Rares sont ceux qui prêtent attention aux étiquettes rédigées en euros ou qui ont d'ores et déjà choisi d'abandonner leur carnet de chèques en francs", commente-t-on à Cap Euro et d'indiquer : "Le double affichage des prix et, plus généralement, toutes les actions commerciales axées sur le passage à l'euro ont donc besoin d'être soutenus par de vastes campagnes de communication et de sensibilisation du consommateur, particulièrement en 2001."
Si déjà des PME fonctionnent en euros, une grande majorité d'entre elles attendrait le 1er janvier 2002. Si elles sont encore peu nombreuses à recevoir et à émettre des factures en euros, c'est en interne que la mise en place de l'euro est la plus significative.
En effet, l'adaptation des logiciels et progiciels au passage à l'euro est de plus en plus courante. Ce sont 84 % des PME interrogées qui ont entrepris cette adaptation et 78,6 % d'entre elles (contre 59,3 % en octobre dernier) qui l'ont achevée. Il est vrai que cet effort a été mené de front avec les opérations relatives au passage à l'an 2000.
Sur le plan social, cela se traduit par 77 % des PME mentionnant le solde de leurs bulletins de salaires en francs et en euros, dans le but d'informer et de préparer leurs employés.
Enquête menée du 1er au 29 février 2000 auprès de 100 PME et 100 commerces de détail de Paris/petite couronne


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L'HÔTELLERIE n° 2661 Hebdo 13 Avril 2000

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