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AVEC UNE DÉPENSE PRÉVISIONNELLE PAR FAMILLE DE 1 934 EUROS 

D'après le baromètre Ipsos-Europ Assistance*, 74 % de nos compatriotes partiront en congé (+ 9 points par rapport à l'an dernier), mais ce sont également eux qui dépenseront le moins parmi les Européens.

Le tourisme urbain est en pleine expansion.

Cette année, 74 % des Français partiront en vacances, soit une augmentation du taux de départ de 9 points par rapport à 2007 - où ils n'étaient que 65 %. À l'inverse, les Anglais partiront moins (67 % contre 74 % l'an dernier) tout comme les Autrichiens (- 8 points), les Allemands (- 3 points) ou les Belges (- 2 points).
Les congés de nos compatriotes devraient être sensiblement plus longs (24 % pensent partir trois semaines, ce qui équivaut à 6 points de plus qu'en 2007) et devraient être plus hexagonaux aussi (63 % déclarent rester en France, ce qui est sensiblement identique à 2007). Enfin, ils privilégieront surtout les 'voyages itinérants' au détriment des 'destinations campagne' (qui perdent 7 points par rapport à 2007).
Mais si les Français sont plus nombreux à partir, ils ne seront pas les premiers à dépenser. En effet, le budget vacances, lui, restera au plus bas avec une dépense prévisionnelle par famille de 1 934 euros, soit 72 euros de moins que l'année dernière, et moins que la moyenne générale des Européens (à 2 206 euros) et au niveau le plus bas de tous les Européens réunis. La morosité ambiante et la baisse du pouvoir d'achat tant décriées auraient-elles une incidence sur les vacances ? C'est ce que pensent la majorité des Français interrogés, qui déclarent que le budget reste "l'une de [leurs] préoccupations constantes, au niveau du choix de vacances", après la météo. Ce qui expliquerait sans doute le choix du plus grand nombre des Français à rester dans l'Hexagone. Une façon de réaliser des économies substantielles, tout du moins au niveau du transport ou du carburant.  

L'Europe, premier choix de destination pour cet été
Enfin, d'année en année, les souhaits des Européens ne changent quasiment pas dans l'ensemble, et le Vieux continent reste toujours leur premier choix de destination pour l'été 2008, même s'il perd 4 points par rapport à 2007, plutôt boudé d'ailleurs par les Italiens et les Anglais, les uns toujours indécis au niveau du choix de leur destination, les autres plutôt attirés par l'Amérique du Nord. Et en 2008, l'héliotropisme reste toujours de mise avec 3 destinations dans le peloton de tête : la France avec 18 % (+ 1 point par rapport à 2007), l'Italie (avec 8 %) et l'Espagne (16 %).
En termes d'hébergement, la location reste toujours la plus populaire pour deux tiers des Européens, alors que 22 % préféreront se rendre dans leur résidence secondaire ou chez des parents et/ou des amis.
L'été 2008 devrait donc être un bon cru pour la France, surtout pour les régions littorales et les villes, le tourisme urbain étant actuellement en pleine expansion, très prisé par les vacanciers itinérants, de plus en plus nombreux, passionnés de culture et de patrimoine.   
Évelyne de Bast zzz70 zzz99

*Extrait d'une enquête réalisée du 11 février au 18 mars 2008 auprès d'un échantillon de 3 506 Européens (Français, Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Belges et Autrichiens ) choisis selon la méthode des quotas.

D'après l'Organisation mondiale du tourisme, la France a accueilli, en 2007, 82 millions de visiteurs internationaux, ce qui la place encore cette année devant l'Espagne, qui en accueille 68 millions. Et si les Européens sont toujours les plus fidèles avec 46 % des arrivées, les clientèles long courrier sont également en forte progression : les Américains (+ 7 %) suivis des Japonais, qui retrouvent le niveau de 2005, et les autres pays d'Amérique (+ 14 %).
Avec ces bons résultats, la France peut être satisfaite puisque les voyageurs long courrier sont également ceux qui dépensent le plus. En effet, la bataille du leadership dans le monde touristique n'est pas tant d'être au premier rang en nombre d'arrivées, mais bien d'être la première destination en termes de recettes. Ainsi, en 2007, le chiffre d'affaires de la détaxe a été estimé à 1,5 milliard d'euros, d'après Global Refund, le leader mondial de la détaxe, soit + 9 % par rapport à 2007 (et + 50 % au cours de ces cinq dernières années). Le nombre de transactions effectuées en France pour les visiteurs non résidents et hors Union européenne s'élève à 1 105 506, en progression de 5 % par rapport à 2007.
Enfin, 4 pays forment 40 % du chiffre d'affaires de la détaxe. Les Russes, en 2007, arrivent en pole position, avec un panier moyen de 1 216 E, alors que le panier moyen, toutes nationalités confondues, est de 834 E. Les Japonais sont encore leaders en 2007 malgré une chute de leurs dépenses de 35,5 %, avec un panier moyen de 818 E, suivis des Chinois avec un panier moyen de 838 E et des Américains avec 835 E. Par ailleurs, Paris concentre à ce jour 80 % des dépenses des étrangers, se situant dorénavant comme l'une des destinations shopping préférées des visiteurs en provenance d'Arabie Saoudite, dont le panier moyen est le plus élevé de tous (environ 1 262 E), d'Ukraine ou de Singapour.
Une idée-force pour mieux positionner la France comme première destination touristique en termes de recettes.

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