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À BORD DES BATEAUX DE CROISIÈRES

L’emploi féminin à bord de plus en plus recherché

On les savait très courtisées dans les airs, ce que l’on sait moins, c’est que les femmes jouissent aussi d’un vrai engouement dans le secteur de la croisière au point d’être un objectif pour les recruteurs. Des cibles pas si faciles à atteindre pour des raisons de formation, de vie familiale mais aussi de conditions de vie. Elles représentent moins de 30 % des personnels embarqués. Le point avec François Pont, auteur du Guide des jobs à bord, qui nous en livre ici un extrait*.

Si le travail à bord est dur pour tout le monde, les femmes ont accès à tous les métiers et les salaires sont identiques. Tous les recruteurs confirment l’égalité de traitement en ce qui concerne le traitement et les emplois. Ils accordent même l’existence d’une forme de galanterie dans l’affectation de certaines tâches laborieuses. Plus le poste à bord est élevé, moins les problématiques de sexe et de promiscuité s’imposent. Les gradé(e)s jouissent en effet d’une cabine individuelle. Pour les autres, les chambres sont partagées par deux personnes de même sexe. Les regroupements ne posent pas de difficultés sur les gros navires bien dotés en logements pour le staff mais cela peut être un problème sur les petites unités.

Être mère de famille à bord

Si une navigante découvre au milieu des océans qu’elle est enceinte, il est probable que son contrat sera suspendu. Elle devra débarquer pour ne pas risquer un accident de santé quitte à réintégrer son poste ultérieurement. Ce n’est pas le type d’événement le plus fréquent à bord. Le secteur maritime n’attire guère les femmes occidentales mères de famille qui refusent de quitter leur famille pour plusieurs mois. Un sacrifice courant pour les ressortissantes de pays pauvres pour d’évidentes raisons financières. Les compagnies mettent en place des facilités pour permettre de temporaires regroupements sous réserve que les familles puissent assumer les frais de transport jusqu’au navire.


Le harcèlement sexuel

Les compagnies américaines sont très en pointe sur la chasse à tous les types de discriminations, raciale ou sexuelle entre autres. Les règlements de bord sont exigeants et ne tolèrent aucune forme de harcèlement. La RCCL produirait même un programme de formation à destination de ses navigants pour apprendre à réagir et à porter plainte si un cas de harcèlement sexuel se présentait.


Et l'amour dans tout ça ?

Les navigant(e)s sont intarissables sur le sujet : avec l'argent, l'amour est une préoccupation majeure à bord. Le problème, c'est la forte départementalisation des activités du bateau. Elle ne favorise pas les rencontres. Les serveurs sont avec les serveurs, les danseuses avec les danseuses. Le bar-crew et les soirées du personnel offrent des occasions et ils ont été nombreux à les saisir. «Sur les navires de croisière, des fois on a du mal à suivre. Il faut dire que la moyenne d'âge est peu élevée. Lorsque l'on a moins de 30 ans, on cherche plus à multiplier les expériences. La misère amoureuse existe aussi à bord. Lorsqu'on est timide à terre, on l'est aussi en mer», explique une ancienne de Princess Cruises.

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