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À New York, le rêve américain
à portée de fourchette
Daniel Boulud, Jean-Georges Vongerichten, Eric Ripert, autant de réussites américaines qui suscitent des vocations parmi les jeunes dans l’industrie de la restauration. «Ce qui m’a incité à venir, c’est de travailler dans un grand restaurant, dans une grande ville. New York est une ville impressionnante, surtout quand on vient d’une petite ville de la région du Havre. On rencontre beaucoup de gens», dit Benjamin Tremauville, 20 ans, en contrat de formation au restaurant Daniel, avec des étincelles dans les yeux. Postuler Vaut-il mieux arriver à New York au tout début de sa carrière ou avec un bagage professionnel ? Tous les cas de figure semblent être possibles, même s’il vaut mieux avoir un peu de bouteille et avoir travaillé pour d’autres chefs d’abord. «L’idéal est d’arriver vers 25 ans. On peut arriver comme chef de parti, puis devenir sous chef, senior sous chef, et chef. Si l’on arrive trop jeune, on ne peut pas évoluer aussi vite. Après, il est peut-être plus difficile de s’adapter», dit Daniel Boulud, qui est lui-même venu aux États-Unis à cet âge-là. Laurent Tourondel a travaillé pour Joël Robuchon ainsi qu’au restaurant trois étoiles Michelin, le Relais & Châteaux Troisgros, avant de débarquer aux États-Unis. Nicolas Cantrel, chef du restaurant Bobo, a passé neuf ans au service de «Monsieur Ducasse» avant de venir pour l’ouverture du restaurant d’Alain Ducasse Mix, qui a fermé depuis. Pour lire l’intégralité de
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