Snacking : les raisons du succès

Paris (75) En marge des salons Sandwich & Snack Show et Parizza, les 13 et 14 mars 2024 à Paris, l’étude Speak Snacking confirme la bonne santé du secteur de la restauration rapide. En dépit d’un contexte inflationniste, celle-ci représente 38 % du chiffre d’affaires de la restauration commerciale. Analyse et explications.

Publié le 06 mars 2024 à 11:43

Le snacking a toujours la cote. C’est la dernière étude Speak Snacking, menée en partenariat avec le cabinet d’études Strateg’eat et les données de marché de Gira Foodservice/Circana, qui le dit. Réalisée pour les salons Sandwich & Snack Show et Parizza, prévus les 13 et 14 mars 2024 à Paris porte de Versailles (XVe), cette enquête révèle que l’inflation n’a pas eu raison du segment du snacking. Au contraire. Face à un contexte économique instable, les consommateurs se tournent vers la “valeur refuge” que constitue la restauration rapide, premier contributeur de la restauration commerciale, avec 38 % du chiffre d’affaires et 56 % des prestations servies. À une nuance près : les consommateurs réalisent des arbitrages et adaptent le snacking à leurs goûts, leur mobilité et leur porte-monnaie. À ce titre, l’étude fait état d’une baisse du panier moyen d’achat chez 15 % des Français interrogés. Par ailleurs, 6 % choisissent de nouveaux points de vente plus abordables et 7 % se rendent davantage en boulangeries et restaurants rapides.

 

Les Français prêts à payer 10,50 € pour un burger

Autre constat de l’étude Speak Snacking : aujourd’hui, les Français sont prêts à payer 10,50 € pour un burger, 13,25 € pour une pizza et 9,20 € pour un kebab. Ce qui révèle, une fois encore en dépit de l’inflation, une relative ‘premiumisation’ de ces propositions de snacking. Car les consommateurs sont prêts à payer plus pour de la nouveauté, une expérience, la qualité des ingrédients, une histoire à raconter… “Pour maintenir les marges et élever son panier moyen, le restaurateur doit travailler ses offres fidelité, améliorer la qualité et ne pas oublier la notion d’expérience client”, commente Béatrice Gravier, directrice des salons Sandwich & Snack Show et Parizza. Enfin, dans le top 3 du snacking en France, la pizza arrive désormais en tête, suivie du burger et du kebab. Exit donc le jambon-beurre, tout comme le sushi. “Pour pallier la crise, il est nécessaire de miser sur l’innovation et la qualité, conclut Béatrice Gravier. Le duo de salons est justement fort de propositions pour inspirer et fournir des solutions sur mesure.”


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Publié par Anne EVEILLARD



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